Washington a annoncé hier, mardi 24 octobre la suspension temporaire des procédures d'admission des réfugiés originaires de onze pays "à risque" et la reprise des admissions des autres réfugiés.
Les 11 pays considérés comme "à risque" par l'administration Trump, pour lesquels des contrôles de sécurité supplémentaires sont requis, sont la Corée du Nord, l'Egypte, l'Irak, l'Iran, la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen, ainsi que les Palestiniens vivant dans ces pays.
Selon l'agence Reuters, l'administration Trump va également suspendre de façon temporaire un programme de regroupement familial dont bénéficiaient certains réfugiés.
"Nous continuons d'avoir des inquiétudes concernant l'admission des ressortissants de onze pays", lit-on dans la note, qui précise que le gouvernement va étudier pendant 90 jours l'éventualité de mesures de contrôle supplémentaires "pour s'assurer que l'admission des réfugiés de ces pays ne constitue pas une menace pour la sécurité et la prospérité des Etats-Unis".