Disparition de Chourabi et Ktari : Le général Khalifa Haftar "interpellé" par le SNJT

Disparition de Chourabi et Ktari : Le général Khalifa Haftar "interpellé" par le SNJT
National
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Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), a appelé, ce lundi 18 septembre, le général Khalifa Haftar, en visite à Tunis, et d’autres parties libyennes à prouver leur bonnes intentions dans le traitement du dossier de la disparition des deux journalistes, Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari. Le syndicat considère que toutes les parties libyennes et notamment Hafter n’ont pas collaboré dans le dossier de la disparition des deux journalistes et ce malgré les appels récurrents des parties officielles et non officielles tunisiennes pour dévoiler le destin des deux journalistes. "Le SNJT considère que Khalifa Haftar est responsable de la disparition des journalistes Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari, en Libye", indique un communiqué du SNJT, dénonçant le manque de coopération des parties libyennes suite à la disparition des deux journalistes, et commentant ce silence comme étant suspect.
Disparus depuis 3 ans
Rappelons que les deux journalistes ont été kidnappés le 8 septembre 2014 et les informations contradictoires ne cessent de se multiplier depuis deux ans sur leur sort. Le journaliste Sofiene Chourabi et le photographe Nadhir Ketari étaient partis en Libye pour un reportage pour le compte de la chaîne First TV, et ont été pris en otage le 8 septembre 2014. Le 3 septembre 2014, ils avaient été arrêtés à Ajdabia, dans le nord-est de la Libye, à 160 km au sud de Benghazi. L’annonce de leur enlèvement avait poussé le ministère des Affaires étrangères tunisien à entreprendre des démarches pour leur libération. Alertées, les autorités libyennes interviennent et les deux journalistes tunisiens sont libérés le 7 septembre. Cependant, le lendemain, le 8 septembre, ils sont à nouveau pris en otage près de la ville d’Ajdabia. Le ministère des Affaires étrangères tunisien contacte à nouveau l’ambassade et le consulat général de Libye en Tunisie pour négocier leur libération. Là, Sonia Rejeb réfute ce deuxième enlèvement, d’après les informations qu’elle détiendrait.
Contradictions
Depuis leur enlèvement, les informations contradictoires se succèdent sur leur sort, la branche de Daech en Libye ayant même revendiqué l’exécution des deux journalistes ; les mobilisations appelant à leur libération, également. Sonia Ktari, mère de Nadhir Ktari, s’est rendue en Libye pour y mener elle-même les recherches, indiquant avoir rencontré avec son mari les responsables du kidnapping des deux journalistes tunisiens.



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