Al-Jomhouri conteste la constitutionnalité de la loi sur la réconciliation

Al-Jomhouri conteste la constitutionnalité de la loi sur la réconciliation
National
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Le parti Al-Jomhouri soutient le recours collectif déposé par des députés contre la constitutionnalité de la loi organique sur la réconciliation dans le domaine administratif, annonce, jeudi 14 septembre 2017 le parti. Dans un communiqué, Al-Joumhouri exprime son appui à tout mouvement pacifique contre le passage de cette loi "controversée" mettant en garde contre les conséquences pouvant découler de son adoption. "Les groupes parlementaires d’Ennahdha, de Nidaa, d’Afek Tounes et d’Al-Horra assument l’entière responsabilité de cette erreur", a-t-il accusé. D’après Al-Joumhouri, l’adoption de telle loi, en session parlementaire extraordinaire, se veut un message très négatif sur les priorités de la Tunisie, citant en exemple, les réformes économiques, la lutte contre la corruption et le développement des régions intérieures, annoncées par le gouvernement d’union nationale. "La loi sur la réconciliation est contraire aux fondements de l’unité nationale, porte atteinte au processus de la Justice transitionnelle et prive l’administration tunisienne d’une chance historique de réformes", a-t-il regretté, estimant que l’adoption de cette loi "avait porté un coup fatal à la crédibilité de l’Etat". Jusqu’à mercredi soir, 35 députés ont signé une pétition contre la constitutionnalité de la loi sur la réconciliation dans le domaine administratif, votée, le même jour, par 117 élus.



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