Bac 2017 : Les brouilleurs n'ont pas été testés avant leur mise en place, selon I Watch

Bac 2017 : Les brouilleurs n'ont pas été testés avant leur mise en place, selon I Watch
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L'affaire de corruption portant sur les appareils de brouillage acquis par le ministère de l’Education pour limiter les cas de triche revient sur le devant de la scène. La réponse vient cette fois du Centre d'Etudes et de Recherches des Télécommunications (CERT). I Watch a publié hier, vendredi 30 juin 2017, une correspondance reçue de la part du directeur générale du CERT, Naoufel Ben Saïd, qui a assuré que son établissement n'a émis aucun rapport concernant l'approbation du test technique des brouilleurs utilisés lors des épreuves du baccalauréat 2017. "Les services du CERT n'ont pas encore émis le rapport vu que la mission n'est pas encore finie", a indiqué Ben Saïd, ce qui veut dire que les 400 brouilleurs anti-triche fournis par la société GET SERVICE, pour un coût de plus de 2 millions de dinars, n'ont pas été testés avant leur mise en place dans les différents lycées", indique I Watch.
Longue affaire...
En effet, l'ONG I Watch avait indiqué il y a quelques semaines que le ministère a conclu l’affaire de l’acquisition de ces appareils avec la société GET WIRELESS/GET SERVICE, dont le propriétaire n’est autre que Hatem Boulabiar, membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha. « Ces appareils ne sont pas conformes aux standards internationaux et non pas pu limiter les cas de triche dans les centres d’examens suite à des problèmes techniques ». L’organisation avait expliqué que le ministère de l’Education n’a pas pris en compte le rapport du comité des marchés publics qui a demandé un test technique avant l’acquisition de ces dispositifs techniques, et a conclu l’affaire avec la société précitée. Chose qui a été rapidement démentie par Hatem Boulabiar, président directeur général (PDG) de la société “Get Wireless”. Ce dernier avait affirmé, lors d'une conférence de presse tenue le 20 juin 2017, que la transaction signée avec le ministère de l’éducation en 2015 répond à tous les critères mentionnés dans le cahier de charge du ministère, signalant, à cet égard, qu’un échantillon d’appareils a été testé lors des examens du baccalauréat 2015.

I.B.




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