La commission d’enquête sur l’envoi des jeunes dans les zones de conflit commence à gêner, selon Chettaoui

La commission d’enquête sur l’envoi des jeunes dans les zones de conflit commence à gêner, selon Chettaoui
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"Ma révocation est 'illégale' et 'contraire aux valeurs et principes moraux", a déploré la présidente de la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflit, Leila Chettaoui. Dans une déclaration à l'agence TAP, Chettaoui a indiqué qu'elle a été informée de son limogeage alors qu'elle participait à la séance d’audition du secrétaire générale de la Commission tunisienne des analyses financières de la Banque centrale de Tunisie, ce qui est, selon elle, contre le règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple. Leila Chettaoui a ajouté que la commission qu'elle présidait fait face à plusieurs obstacles qui entravent son travail, et qu'elle commence "sérieusement à gêner", surtout qu’elle a entamé son opération vérité sur le dossier des réseaux impliqués dans l’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflit. "Ma révocation de la présidence de cette commission d’enquête a été bien "orchestrée". [...] Je m’attendais à cette révocation mais pas aussi rapidement", a déclaré Leila Chettaoui.

DA




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