Crise de l’eau en Tunisie : Les choses vont de mal en pis

Crise de l’eau en Tunisie : Les choses vont de mal en pis
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Le coordinateur de l’Observatoire tunisien de l’eau, Alaa Marzouki a fait savoir hier, mercredi 22 mars 2017, que la crise de l'eau en Tunisie s’approfondira en 2017, avec la rareté des ressources hydrauliques et la surexploitation de la nappe phréatique. Les raisons de cette aggravation de la situation reviennent essentiellement à la mauvaise gestion de la Société nationale de l’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et les politiques erronées du ministère de l’agriculture, a-t-il expliqué. Marzouki a ajouté que cette crise est surtout observée dans les gouvernorats de Tataouine et Kairouan. L’observatoire a appelé les ministères de l’agriculture et la SONEDE à réviser les politiques d’exploitation de la richesse hydraulique et à rationaliser sa consommation, mettant en garde contre le danger de la pollution des eaux, notamment après la propagation de l’hépatite dans plusieurs régions du pays, rapporte l'agence TAP. Des rencontres sur les problèmes de l’eau, avec toutes les parties concernées, essentiellement la société civile sont essentielles selon l'Observatoire, afin d'examiner les mesures à concrétiser et éviter leur prolifération à l’avenir.
Les ressources en eaux dans les barrages ont chuté de moitié
La Tunisie souffre d’un déficit hydrique et les ressources en eaux dans les barrages ont chuté entre 2016 et 2017, de 1426 millions de m3 à environ 700 millions de m3, avait annoncé le ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, Samir Ettaieb, le 7 mars, à l’Assemblée des Représentants du Peuple.

DA




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