Loi 52, remaniement ministériel, liberté de presse... Youssef Chahed explique

Loi 52, remaniement ministériel, liberté de presse... Youssef Chahed explique
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Invité sur la chaine Al Hiwar Attounsi, le Chef du gouvernement Youssef Chahed est revenu sur les différents sujets qui ont occupé l'opinion publique tunisienne durant ces dernières semaines, notamment le remaniement ministériel récent. Concernant le limogeage du ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, Chahed a indiqué que cette décision ne représente "aucun message pour l'UGTT". "J'ai d'ailleurs discuté ça avec le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, avec lequel j'ai eu un entretien téléphonique ce matin", a-t-il ajouté. Chahed a indiqué que Abid Briki "est un ministre comme tous les ministres" qui a "déraillé" et c'est pour cette raison qu'il avait pris la décision de le limoger. "Nous n'avons pas changé l'UGTT par l'UTICA comme certains l'estiment. Khlil Ghariani est une personnalité jeune qui a de l'expérience, et il ne travaillera pas tout seul", a indiqué le Chef du gouvernement.
Loi 52
Concernant la loi 52, Chahed a déclaré qu'il est contre la peine de prison. Cette loi a selon lui détruit la vie de milliers de jeunes et de familles tunisiennes, et qu'il faut l'abroger le plus tôt possible.
Liberté de presse
Le Chef du gouvernement est également revenu sur la polémique autour de la circulaire n°2017-4 relative au droit d’accès à l’information publique, indiquant qu'il ne s'agit pas d'une limitation de la liberté de presse, mais plutôt d'une organisation du travail des fonctionnaires publiques. Cette circulaire date selon lui de 2014. "On est toujours prêt à nous réunir avec les journalistes et à trouver une meilleure forme pour cette circulaire", a-t-il conclu.

I.B.




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