Assurément, BCE a une baguette magique! En un tour de main et un entretien télévisé, il est parvenu à reléguer au second plan l'épineuse question du retour des terroristes des foyers de tension.
Alors que l'opinion publique ressassait ce thème crucial pour la stabilité future de la Tunisie, tous les regards sont désormais tournés vers la loi 52, la légalisation du cannabis et les attributions présidentielles dans le champ législatif.
Décidément, BCE et ses communicateurs ont plus d'un tour dans leur sac! De plus, il faut le reconnaître, notre opinion publique est particulièrement versatile et change d'humeur comme un seul homme...
Dès lors, cannabis ou pas, ce ne sont pas les écrans de fumée et de fumette qui manquent pour escamoter, relativiser voire occulter le crucial retour au pays des desperados tunisiens du jihadisme international.