Examinée depuis hier, mardi 21 février, une loi anti-corruption a été adoptée ce mercredi soir par l'Assemblée des Représentants du Peuple. L'ARP a adopté cette loi de 36 articles qui a été votée par 145 députés présents sur les 217 que compte l'Assemblée.
Ce texte met en place les mécanismes de dénonciation de la corruption et de protection des lanceurs d'alerte et considère désormais comme crime et punit toute acte de représailles à l'encontre des lanceurs d'alerte, notamment dans la fonction publique, et assure à ces derniers une protection contre les mesures disciplinaires de leurs supérieurs.
La lutte contre la corruption, est un des principaux objectifs du gouvernement Youssef Chahed qui en a fait une priorité sachant que dans le dernier classement de Transparency international sur l'indice de perception de la corruption dans le monde, la Tunisie stagne à la 75ème place.
AB
Lire aussi :- Lutte contre la corruption : Les lanceurs d’alerte à l’honneur
- Indice de perception de la corruption 2016 : La Tunisie gagne une place
- Des ministres et des PDG d’institutions publiques, impliqués dans des affaires de corruption
- Un conseiller du gouvernement Chahed concerné par une affaire de corruption, selon Tabib
- Chawki Tabib : « La corruption gangrène les institutions de l’Etat »
- Chawki Tabib : 106 dossiers de corruption présentés à la Justice
- Chawki Tabib : « A ce rythme, la corruption transformera la Tunisie en un pays mafieux »
- Lutte contre la corruption : Les dix commandements de Chawki Tabib
- Chawki Tabib : « Avec une bonne gouvernance, on peut gagner 2% de croissance par an »
- Chawki Tabib : Le gouvernement s’est engagé à assurer des moyens à l’instance de lutte contre la corruption
- Chawki Tabib réclame un minimum de moyens pour accomplir sa mission