Attentat de Sousse : Les familles des victimes pointent du doigt le retard des ambulances

Attentat de Sousse : Les familles des victimes pointent du doigt le retard des ambulances
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James McQuire était l'une des victimes de l'attentat de Sousse, perpétré le 26 juin 2015. Lors des auditions qui se tiennent devant la Cour suprême de Londres depuis quelques semaines, une infirmière britannique qui passait ses vacances à Sousse au moment de l'attentat, a fait savoir que McQuire est mort à cause du retard de l'ambulance. Originaire de Cumbernauld, Ecosse, il était à Sousse avec son épouse pour passer leurs premières vacances après leur retraite. Lors de l'enquête, il a été indiqué qu'aucune personne médicalement formée n'était sur les lieux. Malgré les demandes faites au chauffeur afin de conduire rapidement M. McQuire à l'hôpital, il lui a fallu 15 à 20 minutes avant de quitter l'hôtel. M. McQuire est mort à l'arrière de l'ambulance sur le chemin de l'hôpital suite à un arrêt cardiaque. Carol Harrison, une infirmière d'Aberdeen qui était en vacances à Sousse, a déclaré à la Cour de Londres qu'il n'y avait qu'un médecin et l'équipe d'ambulance. Elle n'a pas vu de personnel médicalement formé et qu'il n'y avait pas de matériel de secourisme.
TUI et police tunisienne
Dans cette affaire, le voyagiste « TUI » est également blâmé pour avoir « assuré » les touristes britanniques après l’attentat du Bardo. Plusieurs parties britanniques, notamment des survivants, ont critiqué certains policiers tunisiens pour « avoir fait escale » alors qu’ils se rendaient à l’hôtel Riu Imperial Marhaba. Samantha Leek, conseillère juridique de l’enquête, a indiqué qu’un rapport du juge tunisien Akremi avait mis le point sur des défaillances des unités locales qui auraient pu mettre fin à l’attentat. Selon elle, certains agents de sécurité tunisiens à proximité avaient consciemment et délibérément ralenti leur arrivée.

I.B.

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