Libye : Plus de 80 djihadistes de l'EI tués par des frappes aériennes US

Libye : Plus de 80 djihadistes de l'EI tués par des frappes aériennes US
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Les Etats-Unis ont mené des frappes aériennes meurtrières mercredi soir 18 janvier, près de Syrte (nord de la Libye), d'où les djihadistes du groupe Etat islamique avaient été chassés en décembre. Le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter a annoncé que les avions américains ont éliminé "plus de 80 jihadistes", rapporte L'Express. Environ une centaine de bombes guidées au laser de 226 kilos ont été larguées par deux avions furtifs B-2 américains venus directement des Etats-Unis, sur deux camps de jihadistes situés à environ 45 kilomètres au sud ouest de Syrte. Selon le chef du Pentagone, "il y avait parmi les djihadistes tués "des gens qui étaient en train de planifier activement des opérations en Europe et ont pu être liés à des attaques qui ont eu lieu en Europe", sans donner plus de détails. Selon le porte-parole du Pentagone Peter Cook, les jihadistes visés "comprenaient des individus qui avaient fui Syrte pour rejoindre des camps isolés dans le désert pour se réorganiser". La perte de Syrte en décembre, après des mois de combat, avait été un revers important pour le groupe Etat islamique, qui a perdu avec la ville son dernier grand bastion dans le pays. Les deux avions B-2 qui ont mené les bombardements, "Spirit of Pennsylvania" et "Spirit of Georgia", sont partis de leur base aérienne de Whiteman dans le Missouri, où ils sont également revenus après leur mission, a précisé un porte-parole de l'US Air Force, le colonel Patrick Ryder. Au moins "une quinzaine" d'avions ravitailleurs ont été utilisés dans la mission qui a duré "34 heures", a-t-il dit. "Au moins un" drone MQ-9 Reaper a également tiré un missile Hellfire, a-t-il précisé. Selon lui, les B-2 américains (les Etats-Unis en détiennent 20) n'avaient pas mené de bombardements depuis mars 2011. Ils avaient largué leurs munitions... en Libye, lors de l'opération internationale contre le régime du colonel Kadhafi. Le porte-parole du Pentagone Peter Cook a précisé que les frappes avaient été approuvées par le président Barack Obama, et menées "en accord" avec le GNA. Le Pentagone s'est également assuré selon lui qu'il s'agissait bien de combattants armés avant l'attaque, qui n'a pas fait de victimes civiles. Jeudi, les forces libyennes loyales au maréchal Haftar qui contrôlent une grande partie de l'est libyen ont également annoncé être engagées dans de violents combats contre des groupes jihadistes dans une de leurs dernières positions dans la ville Benghazi (Est).



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