Le caricaturiste tunisien Tawfiq Omrane dessine pour la paix à l’Unesco

Le caricaturiste tunisien Tawfiq Omrane dessine pour la paix à l’Unesco
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Une délégation tunisienne a participé les 9 et 10 décembre au rendez-vous pour le dialogue Euro-Arabe organisé au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Paris. Le directeur du musée national du Bardo, Moncef Ben Moussa a indiqué lors de son intervention sur la préservation et la valorisation du patrimoine culturel dans le but de réconciliation, qu’aujourd’hui le monde "passe par une étape délicate de l’histoire humaine où les conflits ne cessent de s’accentuer". Il a, dans ce sens, estimé que les conflits qui se déroulent dans différentes régions du monde “nous imposent de protéger l’Homme contre son côté inhumain”, rapporte l’agence TAP. Le directeur du musée du Bardo a insisté sur le rôle des médias, de la société civile, de l’éducation et des stratégies des Etats dans la lutte contre l’extrémisme violent et la préservation du patrimoine contre tout acte d’agression et de destruction. Le dessinateur de presse tunisien Tawfiq Omrane a accompagné par des dessins instantanés les conférenciers qui ont participé à cette rencontre. Inspiré par les interventions qui ont porté notamment sur le rôle du dialogue entre l’Europe et la région arabe pour lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent, l’artiste a laissé libre court à ses idées et à son crayon. Il a, dans une déclaration à l’agence Tap indiqué que ” la caricature et le dessin sont deux outils de rapprochement entre le monde arabe et l’Europe dès lors que c’est par l’art que nous pouvons contribuer à faire passer un message de paix et barrer la route au terrorisme pour rapprocher le mieux possible les peuples “. Tawfiq Omrane était accompagné du dessinateur de presse français Laurent Salles. Les deux caricaturistes font partie de l’association Cartooning for Peace qui est un réseau de dessinateurs de presse engagés combattant avec humour pour le respect des cultures et des libertés. Le blogueur Slim Amamou a, à son tour, insisté sur l’importance de la transmission du savoir pour lutter contre la radicalisation des jeunes. Il a estimé qu’apprendre aux jeunes, très tôt, les méthodes journalistiques et le traitement de l’information est un excellent outil pour lutter contre la radicalisation. Le chroniqueur Haithem Mekki, a soulevé lors du débat, différentes questions liées notamment à l’ingérence étrangère dans les pays arabes et leur impact sur la montée de l’extrémisme.



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