Des investisseurs chinois, italiens, arabes, nord-coréens et allemands intéressés par le projet Taparura

Des investisseurs chinois, italiens, arabes, nord-coréens et allemands intéressés par le projet Taparura
National
print



Plusieurs investisseurs étrangers ont manifesté un intérêt pour le projet Taparura (gouvernorat de Sfax) présenté lors de la Conférence Internationale sur l’Investissement "Tunisia 2020", tenue à Tunis les 29 et 30 novembre 2016, a affirmé le PDG de la Société d’études et d’aménagement des côtes nord de la ville de Sfax (SEACNVS) Mohamed Lakhdar Guesmi. Des investisseurs d’Italie, de Chine, de Corée du Nord et d'Allemagne ainsi qu’un investisseur arabe ont porté un intérêt à ce projet qui a atteint sa deuxième phase, a-t-il précisé à la TAP, ajoutant que des représentants d'un groupe de sociétés chinoises ont visité récemment le site. La deuxième phase du projet consiste en l’aménagement de la zone et le développement d’un nouveau pôle urbain. La première phase, déjà achevée, a porté sur la dépollution de la zone et gain de terrains sur la mer, a-t-il rappelé. Un nouvel appel d’offres sera lancé avant fin 2016 pour la sélection d’un investisseur en vue de la réalisation des travaux de la deuxième tranche du projet après que les réponses au premier appel d’offres, publié en août dernier, étaient négatives, a-t-il ajouté. Le projet Taparura figure sur la liste des 24 projets de développement urbain en Méditerranée, identifiés pour bénéficier d’une assistance technique dans le cadre de l’Initiative pour le financement de projets urbains (UPFI), mis en place en avril 2014 par l’Union pour la Méditerranée. Ces projets répartis sur neufs pays méditerranéens, seront codirigés notamment par la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement. Le projet Taparura se divise en deux phases. La première phase, qui consiste en l’exécution du travail de dépollution et la réhabilitation de la côte nord de Sfax, a déjà été effectuée. La seconde phase du projet entraînera la modernisation de la région et le développement d’un nouveau centre urbain avec des équipements de base et des infrastructures pour l’intégrer au reste de la ville de Sfax, sur une superficie de 420 hectares. Ceci inclura la construction de nouveaux logements, hôtels, zones de loisirs, activités commerciales et services, espaces verts et zones d’équipements publics permettant d’accueillir environ 50 000 résidents et de créer de nouvelles opportunités d’emploi un fois le projet achevé (qui est prévu dans dix ans), peut-on lire sur le site de l’UPM. Lancé par la Société d’Etudes et d’Aménagement des Côtes Nord de la Ville de Sfax dès 2006, le coût total du projet, dont les travaux n’ont pu être menés à bien à cause de nombreux blocages aux plans juridique, foncier et financier, est estimé à 403,2 millions d’euros (environ 1125 millions de dinars).



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie - CNSS : L’octroi des crédits démarre le 1er avril

Suivant