Africa Intelligence : Washington craint l’effondrement du secteur bancaire tunisien

Africa Intelligence : Washington craint l’effondrement du secteur bancaire tunisien
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« Washington craint l’effondrement du secteur bancaire tunisien. Elle a placé la Banque centrale de Tunisie sous surveillance. Aucune solution n’a été trouvée pour les 2 milliards de dollars de créances du clan Ben Ali. Une vraie bombe à retardement qui pourrait engendrer des faillites en série. » C’est ce qu’a affirmé le portail d'information français sur l'Afrique, Africa intelligence. D’après ses sources, le media indique que le département du Trésor américain vient de réactiver le mécanisme d’assistance technique au profit la Banque centrale de Tunisie (BCT) en nommant une spécialiste de l’audit et contrôle bancaire, Diane Maurice. Selon la même source, sa nomination à Tunis laisse penser que "Washington a de sérieux doutes sur la solidité des banques publiques tunisiennes, notamment la Société tunisienne de banque (STB), la Banque de l’habitat et la Banque nationale agricole (BNA). » « Rien de bien nouveau, si l’on sait que ces banques traînent dans leurs actifs deux milliards de dollars de créances irrécouvrables. Il s’agit pour l’essentiel des dettes contractées par le clan Ben Ali, sans aucune garantie. Donc, la totalité de cette somme pourrait passer par le compte pertes et profits, ce qui constitue un véritable risque systémique pour le secteur tout entier. En effet, si l’on connait les liens qui peuvent lier les banques entre elles, la faillite d’un établissement pourrait également signifier celle de plusieurs autres » a-t-on encore signalé. L’article a pointé du doigt les gouvernements qui se sont succédé après la révolution, indiquant que ces autorités ne se sont pas attaquées à ce dossier qui pourrait conduire à l’effondrement du système bancaire tunisien. « L'inquiétude de Washington rejoint celle des bailleurs internationaux, qui ont fini par réaliser que Tunis s'était livré à un savant jeu de bonneteau en excluant certaines filiales très endettées des audits des banques publiques", a-t-on encore expliqué.

KJ




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