Serres, loups et crevettes : C'est bon pour l'Italie et trop cher pour les Tunisiens

Serres, loups et crevettes : C'est bon pour l'Italie et trop cher pour les Tunisiens
Chroniques
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Une visite au marchés aux poissons permet de constater que les prix des produits de la mer ne se sont pas envolés mais ont littéralement explosé et pris des proportions stratosphériques.
Des prix déprimants au marché aux poissons
Est-il nécessaire de revenir en détail sur les prix de chaque denrée ? Cela pourrait être intéressant mais inutile dans cette rubrique. Toutefois, en attendant la pleine lune et le retour des sardines et des anchois, le prix des poissons d'élevage, surtout ceux de la daurade restent à la portée des bourses du commun des mortels. Bien entendu, on peut aussi à relativement bon marché acheter du thon ou de l'espadon ou encore des petits rougets.
A défaut de phosphates, on exporte du poisson
Toutefois, comme le serre, certains poissons ont carrément disparu des étals. D'autres, comme le loup, sont hors de prix lorsqu'ils sont de qualité. Enfin, le prix des crevettes ressemble à un poème surréaliste quand on en trouve. Renseignement pris, ces poissons sont devenus rares donc plus chers car ils sont exportés vers l'Italie en grandes quantités. C'est à la limite une bonne chose car on peut, à défaut de phosphates, on peut toujours exporter du poisson pour glaner des devises qui se font rares.
Eté trop cher
Si cela peut faire partie d'un effort national, j'adhère. Il n'en reste pas moins que les choses changent et que l'été tunisien est devenu trop cher pour les Tunisiens... Avec des festivals à cent dinars, le poisson hors de prix et tous les petits bonheurs qui s'évaporent, ou est donc passée notre douceur de vivre estivale...

H.B.




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