Hayfa Takouti et Ahmed Ben Said : La mémoire culturelle en images

Hayfa Takouti et Ahmed Ben Said : La mémoire culturelle en images
Chroniques
print



Depuis quelques années, je croise le chemin de deux jeunes artistes et c'est toujours lorsque des manifestations culturelles se déroulent quelque part.
Une photographe et un vidéaste
Avec l'enthousiasme de la jeunesse et l'expertise de vieux routiers, Hayfa Takouti et Ahmed Ben Said sont respectivement photographe et vidéaste. Hormis leur propre travail artistique, ils couvrent par l'image et le son les activités culturelles et contribuent ainsi à fixer notre mémoire. Ce qu'ils filment et partagent aujourd'hui dans les réseaux sociaux est en effet notre mémoire de demain, un témoignage de première main sur la vie culturelle.
Un travail sur la mémoire culturelle
Avec des moyens rudimentaires et une âme de pionniers, Hayfa et Ahmed sont pleinement engagés dans cette mission qu'ils voient comme la leur. Que ce soit pour des écrivains à la Foire du livre ou des musiciens au festival de la médina, ils sont toujours présents et capturent des instants fugaces qu'ils nous offrent ensuite de découvrir sur le net.
Cœur d'artiste, âme de militant
Fabuleux travail réalisé avec une volonté inébranlable ! Ces deux jeunes et beaucoup d'autres que je croise appareil photo ou caméra en bandoulière sont en train de réunir pour le futur un trésor inestimable. Mon cœur de militant me pousse a saluer leurs efforts et a mettre en exergu le travail qu'ils réalisent avec des moyens dérisoires. C'est eux et toute la nouvelle génération qu'il convient de soutenir car que ce soit dans un cadre associatif ou semi-professionnel, tous ces jeunes font un travail de service public, sans contrepartie notable.
Vecteurs culturels sur le Net
Qu'ils soient ici salués à l'instar de leurs amis de Carthagena et d'autres structures qui engrangent des images pour que demeure la mémoire en partage. Vecteurs culturels sur le net, Hayfa Takouti et Ahmed Ben Said sont d'infatigables militants à qui devrait aller notre reconnaissance pour la qualité de leur travail et la modestie de leurs attitudes. Artistes véritables, ils nous montrent les chemins de la convivialité et, désormais, détiennent un pan entier de notre mémoire culturelle.

H.B.




Vive le Club Africain : Quand le public envoie Slim Riahi à la trappe

Précédent

A bord de Cinématdour, un camion qui rapproche le cinéma des publics

Suivant