L'avocat tunisien Samir Abdelli, ex-candidat à la présidentielle sur la liste des Panama Papers

L'avocat tunisien Samir Abdelli, ex-candidat à la présidentielle sur la liste des Panama Papers
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On rappelle que les Panama Papers ont mis à jour des documents prouvant que des chefs d’Etat, des hommes politiques, de hauts responsables ainsi que des sportifs et des milliardaires ont utilisé des sociétés offshore pour dissimuler leurs actifs. Des Tunisiens sont aussi impliqués dans ce scandale financier. Inkyfada est le média en ligne qui s'occupe d'anbalyser le volet tunisien des documents provenant du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore.. A l"origine des Panama Papers, une fuite de onze millions et demi d’emails, de courriers, de contrats et d’extraits de comptes bancaires, allant de 1977 à décembre 2015. Après Mohsen Marzouk, c'est aujourd'hui au tour de Samir Abdelli d'être épinglé par Inkyfada. Inkyfada rappelle que le nom de Samir Abdelli, avocat d’affaires tunisien et candidat aux présidentielles en 2014, était également présent dans le listing des SwissLeaks, qui avait dévoilé les fichiers de comptes en Suisse, à la banque HSBC Private Bank. Abdelli avait alors déclaré qu'il ne se souvenait pas de l'existence de ce compte où il y avait pourtant 80.000 dollars. Selon Inkyfada, l'avocat, c'est par le biais de cette même banque dont il ne se souvenait pas être client, qu'il est devenu actionnaire de Faygate Corp, une société enregistrée au Panama, avec un capital de 10.000 dollars Abdelli est donc le 2ème nom tunisien à être impliqué dans ce listing. Mohsen Marzouk, ex directeur de la campagne électorale de Caid Essebsi, également nommé, a formellement démenti ces allégations et menace de poursuivre en justice tous les responsables pour diffamation. Selon les mails des Panama Papers, il aurait contacté Mossack Fonseca, lors de la campagne électorale, en décembre 2014, pour constituer une société offshore. Un 3ème nom avait été publié sur le site tunisien, celui de Moncef Marzouki, ancien président de la république, qui aurait reçu 36 millions de dollars de la part d’une société qatarie. L'information a tout de suite été démentie par l'équipe d'Inkyfada, leur site ayant subi une attaque pirate. La fausse information avait cependant déjà été relayée par plusieurs médias. Inkyfada a annoncé qu'il y aurait d'autres révélations dans les jours à venir, avec les noms de plusieurs hommes d'affaires tunisiens.

S.B

   



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