Taoufik Ben Brik : Béji Caid Essebsi n’a aucun lien avec la vraie politique !

Taoufik Ben Brik : Béji Caid Essebsi n’a aucun lien avec la vraie politique !
National
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C’est à l’occasion de la conférence de présentation de son nouvel ouvrage "New York banlieue de Tunis" tenue ce mercredi 13 janvier au siège de l’UGTT, que l’écrivain et journaliste, Taoufik Ben Brik a évoqué la situation politique qui prévaut aujourd’hui en Tunisie. Ben Brik a sévèrement critiqué le président de la République, Beji Caid Essebsi, qui n’a, selon lui, aucun lien avec la politique.

[pull_quote_center]"Qui est Beji Caid Essebsi et qui est son fils ? Ils n’ont aucun lien avec la vraie politique", a-t-il considéré.[/pull_quote_center]

En contrepartie, l’écrivain a félicité le rôle qu’a joué la centrale syndicale durant toute l’histoire de Tunisie et notamment l’étape post-révolutionnaire. Pour lui, l’UGTT est la seule institution moderne qui existe aujourd’hui dans notre pays, et la seule institution qui regroupe des vrais hommes politiques. Il a dans ce sens appelé l’UGTT à assumer la responsabilité de prendre le pouvoir. Evoquant son dernier ouvrage, à savoir "New York banlieue de Tunis", Ben Brik a considéré que ce récit constitue le seul point de vue présenté sur ce qui s’est passé après la révolution dite du jasmin. Quant à eux, le philosophe Youssef Seddik et le journaliste Walid Majri présents lors de la conférence, ils ont présenté les points forts de l’œuvre, notamment le style d’écriture, la langue utilisée et le contenu.
Le livre
Intitulé "New York banlieue de Tunis", le livre (éditions Dar El Janoub, Sud Editions) est un récit paru après “Kawazaki ” sorti en 2014 et “Kalb Ben Kalb”, en 2013. Il évoque la vision de Taoufik Ben Brik sur la Tunisie après la révolution. A travers 100 pages, le récit raconte principalement la souffrance des populations démunies des quartiers populaires de la capitale et des zones intérieures. D’ailleurs, le philosophe et écrivain Youssef Seddik le décrit comme " Un ciselage de la phrase au scalpel d’une indolence celée comme la chirurgie d’un dieu…"

K.J.




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