La brigade anti-criminelle a convoqué Walid Mejri, rédacteur en chef arabophone du média Inkyfada. Il est suspecté de détenir des informations sensibles sur la sécurité nationale, suite à un article publié sur Nawaat, en 2013, où il parlait de l’existence d’un appareil sécuritaire parallèle.
Reporters sans frontières dénonce une atteinte à la liberté de la presse et rappelle que le décret-loi n°115-2011, article 11 stipule qu’aucun journaliste ne peut faire l’objet de pression d’une quelconque autorité que ce soit.
Un journaliste ne devrait pas être poursuivi selon le code pénal.
Il est à craindre que les autorités n'utilisent la situation sécuritaire actuelle pour restreindre la liberté de la presse.
S.B