L'effarant coup de gueule d'un cadre du syndicat de la Garde Présidentielle

L'effarant coup de gueule d'un cadre du syndicat de la Garde Présidentielle
National
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Invité sur le plateau de Nessma, un représentant du syndicat de la Garde Présidentielle, Anis Mogaâdi, a poussé un énorme coup de gueule à l’encontre des haut dirigeants de l’Etat suite à l’attentat terroriste qui a coûté la vie à douze de ses collègues et en a blessé une vingtaine. Anis Mogaadi a critiqué les décisions prises par le conseil de sécurité, hier lors de sa réunion l’après-midi. Parmi les points soulevés par le cadre syndical, la fermeture de tous les sites web et les comptes Facebook liés aux organisations terroristes. Anis Mogaadi s’interroge : « Cela veut dire que l’Etat avait la possibilité de fermer ces sites mais a attendu cet attentat pour le faire ? ». Anis Mogaadi critique aussi le point de la mise en application de la loi antiterroriste. Pour quelle raison cette loi n’est pas encore appliquée alors que le pays est sous les feux des attaques terroristes et que l’horreur de ces attaques va crescendo, de mois en mois. En résumé, Anis Mogaadi estime donc que les décisions prises par le conseil de sécurité ne sont pas de taille face au défi de la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme. Il n’oublie pas aussi d’envoyer une petite pique au président de la République et au chef du gouvernement pour avoir « versé des larmes en direct » lors de la cérémonie funéraire des douze martyrs, hier, au Palais de Carthage. Pour Mogaâdi, ces hauts responsables doivent faire preuve de poigne, de sévérité et prouver que ce sont de véritables hommes d’états. En gros, ce n’était pas le moment de « pleurer ». Ce n’était pas le moment de montrer quelconque signe de faiblesse dans cette guerre contre le terrorisme. Enfin, Mogaâdi a conclu son intervention par un appel pour le retour des cadres sécuritaires chevronnés qui ont été « écartés » pour avoir été les hommes forts du ministère de l’Intérieur du temps de Ben Ali. « Les cadres actuels ont montré leurs limites en état incapables de riposter après les attentats du Bardo et de Sousse. Il faut faire appel aux vrais spécialistes du terrorisme, notre élite en terme de sécurité, et qu’importe s’ils ont travaillé sous Ben Ali ou un autre ».

N.J.




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