Sale temps pour l’Etat islamique !

Sale temps pour l’Etat islamique !
International
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Tunis Hebdo | Le Qatar, ce petite caillou du désert arabique, tient la dragée haute aux Russes et menace même de s’engager dans le conflit. Evidemment, pour les observateurs avertis, ce même Qatar n’a quasiment aucune existence propre, ni ses émirs, ni ses sujets, ni rien de ce qui peut en faire un Etat digne de ce nom respectable et respecté. Ce n’est pas plus que "l’enveloppe" charnelle dans laquelle s’est glissée le "Grand Satan", entendez les Américains. Alors quand le Qatar menace, il ne faut pas lire "Qatar", mais "les Etats-Unis d’Amérique". Le Qatar, intrinsèquement, ne peut menacer personne et son existence est étroitement liée à la suprématie américaine dans la région. Le jour où les Américains seront déclassés par une autre puissance ou qu’ils décideront de changer d’"enveloppe charnelle", le Qatar n’existera plus, et sa poignée de sujets sera bouffée en brochettes par les chameliers yéménites perdus dans le désert saoudien ou émirati. Mais le fait est là, les forces en présence au Moyen-Orient font que les valets de Washington et ses paillassons attitrés deviennent des acteurs de premier ordre qui vont jusqu’à proférer des menaces contre le bon vieux ours russe qui a plusieurs siècles de roublardise, de puissance militaire et économique et de guerres (gagnées à son actif). Alors que Riyad ou Doha mettent en garde Poutine contre la tournure que pourrait prendre son intervention en Syrie, on a un peu l’impression d’être dans "L’Exorciste", lorsque le diable se manifeste à travers le corps de la pauvre fillette. Poutine le sait bien évidemment. En s’immisçant dans ce conflit, principalement parce qu’il sait que la destruction de la Syrie vise la sécurité nationale de la Russie et cache les vrais aboutissants du démembrement du Proche-Orient, Poutine protège sa nation. Dans cette guerre, il n’a qu’un seul ennemi : les Etats-Unis, c’est eux qui veulent sa peau et celle de son peuple. Les enturbannés golfiques "pétroleux" ne sont que des porte-voix de Washington, l’enveloppe charnelle à travers laquelle ils tentent d'imposer leur hégémonie. Résultat des courses : Poutine a, non seulement, prouvé que les troupes de l’Etat Islamique sont un prolongement de l’Armée américaine mais il a mis Washington dans l’embarras en les bombardant. Et il en a tué. C’est ce qui explique la colère américaine (exprimées par ses enveloppes charnelles, Riyad et Doha). Les Etats-Unis protégeaient, jusque-là, les troupes de Daech et leur assuraient logistique, armement, ravitaillement et sécurité. Comment leur expliquer maintenant qu’ils risquent de crever sous les bombes et les missiles russes ? D’autant plus que le gros des généraux de Daech est constitué d’officiers US, Britanniques et Israéliens. De bons djihadistes, quoi !

IBH




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