ARP : Ça chauffe entre des députés de Nidaa Tounes et du Front Populaire

ARP : Ça chauffe entre des députés de Nidaa Tounes et du Front Populaire
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La séance d'audition du ministre l'Intérieur Najem Gharsalli, jeudi 10 septembre 2015, par la commission des droits et des libertés à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), a été marquée par un clash entre des députés du Front Populaire et d'autres de Nidaa Tounes. Les élus du Front n'ont pas apprécié la proposition de Bochra Belhaj Hamida, présidente de la commission parlementaire des droits et des libertés, qui a appelé à voter la poursuite de l’audition du ministre à huis-clos. Une proposition qui a provoqué une vive polémique au sein des députés du Front. Sur la vidéo, on voit la colère d’Ahmed Seddik et Mongi Rahoui qui demandaient à ce que l'audition se déroule en plénière. "Pourquoi cherchent-ils à ce que ce soit à huis-clos ? Pourquoi n’aiment-ils pas la transparence", s'est indigné Rahoui. La réponse est venue d'un élu de Nidaa : "Pourquoi vous anticipez ? Le vote n’a pas encore eu lieu et on ne sait donc pas si la commission va se prononcer en faveur du huis-clos. D’où vous tenez cette certitude ? Vous prédisez l’avenir ? Respectez le règlement intérieur et la Constitution. C’est fini l’anarchie !" Emporté par son élan, Rahoui est allé jusqu'à accuser le président de la République, Béji Caid Essebsi, d'être derrière la répression des libertés. "C’est Béji le responsable. C’est lui qui a légiféré l’état d’urgence", a-t-il lancé. La séance a du être levée et les députés du FP ont même menacé de la boycotter et d'aller manifester dans la rue.

A.M.




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