Néji Jalloul propose deux options pour mettre fin à l’anarchie des cours particuliers

Néji Jalloul propose deux options pour mettre fin à l’anarchie des cours particuliers
National
print



Lors d’une conférence sur "les cours particuliers : de la normalisation à la rationalisation", organisée, vendredi 24 juillet, au siège du centre national de l’innovation pédagogique (CNIPRE), à Tunis, le ministre de l'Education Néji Jalloul a notamment exprimé le souhait de mettre fin à l’anarchie des cours particuliers.
Création d’établissements spécialisés en cours particuliers
Comment veut s'y prendre Néji Jalloul ? Le ministre a proposé deux options et indiqué que son département choisira une d'elles. La première consisterait en la création d’établissements spécialisés en cours particuliers qui seront placés sous la tutelle du ministère de l’Education. La deuxième consisterait à dispenser les cours particuliers, exclusivement, dans les établissements publics.
Les cours particuliers ne seront pas interdits
Ces cours seront ainsi réglementés aux niveaux pédagogique, scientifique et financier, a laissé entendre le ministre de l'Education, précisant que les cours particuliers ne seront pas interdits mais seront organisés, avec l’implication de toutes les parties concernées dans le cadre de la réforme du système éducatif. Néji Jalloul, dont les déclarations ont été rapportées par l'agence TAP, a signalé que "l’anarchie observée au cours des dernières années dans le domaine des cours particuliers transformés, dans pas mal de cas, en une sorte d’enseignement parallèle, portait ainsi atteinte à la gratuité de l’enseignement public et à l’égalité des chances entre les élèves". Rappelons que Néji Jalloul est actuellement engagé dans un bras de fer avec le syndicat de l'enseignement de base qui a récemment appelé les instituteurs à boycotter la rentrée scolaire.  En guise de réplique, le ministre a indiqué, jeudi 23 juillet que "tout enseignant qui ne sera pas en poste lors de la rentrée scolaire 2015-2016 sera remplacé".



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

France - Migration : Un don de cinq millions d'euros au profit de la Tunisie

Suivant