La Tunisie prête à accueillir de nouveau l'ambassadeur syrien à Tunis

La Tunisie prête à accueillir de nouveau l'ambassadeur syrien à Tunis
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Tunis | Les relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie vont reprendre prochainement, a annoncé Taieb Baccouche, ministre des Affaires étrangères tunisien, ce jeudi 2 avril lors d'une conférence de presse à Tunis. La Tunisie a aussi fait part au gouvernement syrien que la Tunisie est prête à accueillir de nouveau l'ambassadeur syrien à Tunis, a-t-il indiqué. Par ailleurs, la date de réouverture des consulats et ambassades n'a pas encore été fixée, nous a précisé un responsable de la communication au ministère. [pull_quote_center]

"Nous allons déployer à nouveau nos délégations diplomatiques à l'étranger ... En ce qui concerne la Syrie, il y a les ressortissants tunisiens qui ont subi des préjudices, des familles tunisiennes, des couples, il y a des intérêts et on ne peut les servir sans qu'il y ait une représentation consulaire". M. Baccouche

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Le ministre a aussi évoqué lors de la conférence les dizaines de prisonniers en Syrie "que la Tunisie ne peut rapatrier pour qu'ils soient jugés en Tunisie" pour le moment. [pull_quote_center] Pourquoi nous les laissons dans le danger ! Je parle même des terroristes, ils peuvent comparaitre ici devant la justice tunisienne ou qu'ils finissent leur emprisonnement en Tunisie [/pull_quote_center] Plus de trois ans après la rupture de des relations tuniso-syrienne et la fermeture de l'ambassade de la Tunisie à Damas, le ministre des affaires étrangères Taieb Baccouche a décidé aujourd'hui lors d'une conférence de presse à la présidence du gouvernement de "lever le gel de ces relations". Après la décision de renvoyer l'ambassadeur syrien de Tunis et le retour de l'ambassadeur tunisien de Syrie, l'ambassade à Damas est restée fermée jusqu'à juillet 2014. Une équipe consulaire s'y est rendue pour accomplir sa tâche diplomatique auprès des ressortissants tunisiens en Syrie. Ainsi, M. Baccouche, du parti Nidaa Tounes maintient la position de son parti qui s'était opposé à la rupture des relations tuniso-syriennes par le gouvernement de la Troïka.    



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