Le ministre de l'Intérieur chargé par Habib Essid d’ouvrir une enquête sur les agressions contre les journalistes

Le ministre de l'Intérieur chargé par Habib Essid d’ouvrir une enquête sur les agressions contre les journalistes
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Tunis | Le chef du Gouvernement, Habib Essid a chargé le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli, d’ouvrir une enquête sur les agressions qui ont eu lieu, ces derniers jours contre les journalistes et notamment ce mercredi 18 février à Kasserine, en marge de l'attaque de Boulaaba, annonce un communiqué publié ce jeudi 19 février sur la page officielle de la Présidence du gouvernement. Le communiqué indique que c'est "suite à la déclaration du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) concernant les attaques contre un certain nombre de journalistes, survenues ces derniers jours lors de l’exercice de leurs missions, le chef du gouvernement M. Habib Essid a chargé le ministre de l'Intérieur M. Mohamed Najem Gharsalli d’ouvrir une enquête sur le sujet et de suivre les incidents cas par cas". D'après le communiqué, "la Présidence du Gouvernement confirme, à cet effet, son soutien continu à la liberté de la presse et son engagement à fournir toutes les garanties pour les journalistes afin de s’acquitter de leur travail dans les meilleures conditions et dans un climat de liberté et de confort, [...], appelle tous les journalistes à consolider les efforts déployés pour établir la sécurité et la stabilité et éradiquer le fléau du terrorisme et souligne, dans ce cadre, qu’elle compte sur les journalistes pour lever ces défis car ils sont le véritable garant de la sûreté". Hier, mercredi 18 février, le SNJT avait condamné dans un communiqué l’agression subie par les journalistes lors de leur couverture de l’attentat terroriste qui a eu lieu à Boulaaba à Kasserine où quatre agents de la garde nationale ont été tués. Cinq journalistes, Borhene Yahiaoui, Mohamed Debbabi, Hatem Salhi, Houssem Hermassi et Amen Allah Missaoui ont été victimes d’agressions physiques et verbales de la part des forces de l’ordre et de la garde nationale présentes sur les lieux de l’attentat. Le SNJT a également dénoncé le danger d’un retour de la tyrannie, de la répression des libertés et le fait d’imposer des restrictions aux journalistes durant leur travail, et a appelé le ministère de l’Intérieur à encadrer ses agents et assurer la sécurité aux journalistes afin que le citoyen ait accès à l’information. Lors du point de presse qui a eu lieu, hier au ministère de l’Intérieur, le porte-parole Mohamed Ali Aroui, a présenté ses excuses aux journalistes agressés à Boulaaba.



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