Tunis | A cause de leur "insurrection", des membres de Nidaa Tounes devront s'excuser, affirme l'Instance constitutive, et "par lettre" aussi pour faire partie des élections du bureau politique, prévue le 22 février.
Ces membres visés, Abdelaziz Kotti, Khemaies Ksila, Hechmi Hedhiri, Taoufik Bou Achba et Abdessattar Messaoudi, ont donc décidé de recourir à la justice, ce lundi 16 février, pour "tenter d’interdire la prochaine tenue de la réunion élective du bureau politique".
[quote_box_center]Abdelaziz Kotti, Khemaies Ksila, Hechmi Hedhiri, Taoufik Bou Achba et Abdessattar Messaoudi, ont décidé de recourir à la justice en portant plainte auprès du tribunal de première instance de Tunis afin de tenter d’interdire la prochaine tenue de la réunion élective du bureau politique prévue pour le 22 février.[/quote_box_center]Que lira-t-on sur la plainte ? On l'ignore, mais M. Messaoudi crie l'injustice de son parti envers eux qui « sont amenés à présenter des excuses auprès du bureau politique de Nidaa Tounes à la lumière de leurs déclarations qu'ils ont faites aux médias ».
Rappelons que le 4 février, deux députés du parti, Khemaies Ksila et Abdelaziz Kotti, ont émis des réserves très tranchées quant à la composition du gouvernement Essid, lors d’une conférence de presse tenue au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple, où ils ont critiqué le gouvernement Essid en refusant d'y voter pour.
Au sujet de cette sanction, M. Messaoudi a assuré que "l'Instance n’est pas spécialisée en ce genre de décisions"
Nawel BIZID