On ne peut confier la sécurité des Tunisiens à Najem Gharsalli, affirme Mbarka Brahmi

On ne peut confier la sécurité des Tunisiens à Najem Gharsalli, affirme Mbarka Brahmi
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  Tunis | "On ne peut confier la sécurité des Tunisiens à Najem Gharsalli", a affirmé Mbarka Brahmi, députée du Front Populaire. Lors de son intervention, ce matin du mercredi 4 février à l'Assemblée des Représentants du Peuple dans le cadre du vote de confiance au gouvernement d'Habib Essid.     [quote_box_center]

Un juge [Najem Gharsalli] a été désigné pour assurer la sécurité des Tunisiens, mais on ne peut lui confier la sécurité des Tunisiens sachant qu'il sera difficile pour lui de dévoiler les assassins des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

[/quote_box_center] La désignation de Najem Gharsalli en tant que ministre de l'Intérieur avait notamment été épinglée par la magistrate Kalthoum Kannou qui avait dénoncé sa nomination en déclarant que "c’est le pire choix que pouvait faire Habib Essid", précisant que Najem Gharsalli "a joué un rôle sous la dictature dans le harcèlement des juges honnêtes". "Au sein du front Populaire, nous avons émis nos réserves dès le début de formation de ce gouvernement [...] Son programme est une copie des programmes de Ben Ali", a-t-elle encore déclaré assurant que ce gouvernement aura 217 voix pour le vote confiance moins les 15 voix du Front Populaire. Mbarka Brahmi a rappelé que le Front Populaire "avait émis des réserves contre la composition de ce gouvernement dès le début", précisant que "sur le fond et la forme, il représente une alliance entre les forces libérales, des personnalités de l'ancien régime et des restes de la Troïka".



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