Les journalistes d'investigation représentent une menace pour le service de renseignement britannique GCHQ

Les journalistes d'investigation représentent une menace pour le service de renseignement britannique GCHQ
International
print



"Les journalistes et reporters représentent une menace potentielle pour la sécurité" a indiqué le service de renseignement britannique chargé des écoutes électroniques, une information relayée par le quotidien britannique "The Guardian" ce lundi 19 janvier. Cette information intervient suite à la lecture des documents exfiltrés de la NSA par l'ancien agent Edward Snowden actuellement exilé en Russie. 70.000 emails émanant des journalistes du monde entier, de BBC, Le Monde, The Guardian, New York Times, The Sun, NBC et The Washington Post ont été interceptés dans un délai de 10 minutes en novembre 2008 par le Government Communication HeadQuarters (GCQH). The Guardian indique que " les communications interceptées par le GCHQ étaient souvent des simples correspondances entre les journalistes et leurs rédacteurs en chef concernant des articles en cours et que rien n'indiquait si les journalistes étaient visés personnellement ou non." Les documents révélés par Snwoden démontrent que le GCHQ identifie dans une information sécuritaire "les journalistes d'investigation" comme une "menace" les plaçant dans la même hiérarchie que les hackers et les terroristes. Plus d'une centaine de rédacteurs en chef ont signé une lettre en association avec la société des rédacteurs en chefs et de la presse destinée au chef du gouvernement britannique David Cameron protestant contre l'espionnage des communications des journalistes dans laquelle ils citent "qu'il est dans l'intérêt de tout le monde que l'Etat reconnaisse l'importance qu'englobe la protection de la confidentialité des sources des journalistes et que les écoutes électroniques ne devraient pas se faire sans l'accord d'un juge". 1.649 personnes, la plupart des journalistes ont signé une pétition intitulée "Save our sources, Sauvez nos sources" qui a été envoyée au gouvernement en signe de protestation à l'encontre du "Regulation of Investagory Powers Act 2000" (RIPA), qui est une décision de loi britannique signée par le parlement le 28 juillet 2000, permettant la surveillance et l'interception des communications dans le Royaume-Uni.  



Commentaires

Fusillade dans une crèche en Thaïlande : 32 morts dont 23 enfants

Précédent

Elon Musk et l'IA : Un nouveau tournant dans la transparence ?

Suivant