Les journalistes de radio Zitouna FM en grève le 23 décembre

Les journalistes de radio Zitouna FM en grève le 23 décembre
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Zohra Dhifi, journaliste à Radio Zitouna FM, a déclaré, ce vendredi 12 décembre, lors de la réunion que tient le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) avec les journalistes, que "les journalistes de Zitouna FM se préparent à une grève pour le mardi  23 décembre" pour contester la mauvaise gestion de la radio, et a appelé a au soutien de tous les journalistes.
"Un membre du conseil de la Choura joue le rôle du rédacteur en chef"
Elle nous a affirmé que Jamel Tahar Laâwaï, "membre du conseil de la Choura d'Ennahdha et producteur à Zitouna FM, joue le rôle de rédacteur en chef et de directeur au sein de la radio", et que "beaucoup de messages partisans sont diffusés, selon le contexte politique" . D'après Zohra Dhifi, les producteurs de la radio Zitouna "changent à chaque fois" : "On a eu des directions 'light', d'autres 'extrémistes', d'autres 'partisanes'... Notre grand malheur c'est ce producteur-là. Et nous n'avons pas de rédacteur en chef." [quote_box_left] "C'est M. Laâwaï qui ramène des producteurs de son entourage, soi-disant des cheikhs, qui présentent des émissions pour influencer l'opinion publique d'une manière ou d'une autre", raconte la journaliste.[/quote_box_left] Grève le 23 décembre pour la nationalisation de radio Zitouna FM Selon elle, les revendications des journalistes de Zitouna FM sont "en priorité la nationalisation de la radio pour qu'elle devienne une radio indépendante et de service public" .
"Ne pas être manipulé par des partis, suivre le prophète et Dieu", selon la journaliste de Zitouna FM
"Nous nous basons sur l'article 6 de la Constitution, qui dit que l'État est le gardien de la religion, puisque nous sommes une radio religieuse. Pour que la radio ne soit manipulée ni par des partis de droite, ni par des partis de gauche. Nous voulons un média indépendant", explique Zohra Dhifi. [quote_box_center]"Nous travaillons selon ce que le prophète Mohamed (SAAS) dit et ce que dit notre Dieu, et pas ce que dit tel ou tel parti. Par exemple, aujourd'hui, il a la philosophie du consensus donc on fait le consensus. Et le lendemain il nous pousse au régionalisme donc on fait du régionalisme. Maintenant on est dans la phase du consensus. Et demain si tout va bien pour eux, donc nous on devra faire tout va bien.C'est un système très pervers. Notre travail est très difficile et très dangereux. Nous avons envoyé un rapport là-dessus sur la Haica et nous attendons la réponse", conclue-t-elle.[/quote_box_center]



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