Condamné à 8 mois de prison pour "outrage à un fonctionnaire public", Jabeur Mejri pourrait bientôt bénéficier d'une libération conditionnelle ou être gracié, rapporte l'agence TAP auprès de son avocat Bassem Trifi.
Le détenu, qui purge actuellement sa peine de 8 mois fermes suite à une altercation avec un greffier, est l'objet de menaces de mort, selon le Comité de soutien de Jabeur Mejri, qui a fait un appel urgent à sa libération. Le Comité de soutien rappelle qu’une demande de libération conditionnelle a déjà été déposée.
« Nous avons demandé la libération conditionnelle pour Jabeur dans la mesure où il a déjà accompli la moitié de la peine », a expliqué à l'agence TAP M. Trifi, en marge d'une réunion avec le ministre de la Justice Hafedh Ben Saleh.
L’avocat de Jabeur Mejri, Bassem Trifi, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Abdessatar Ben Moussa et deux représentantes de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH), Souheir Belhassen et Khedija Cherif, ont pris part à cette réunion.