“L’Etat réalise une perte quotidienne de 500 mille dinars minimum par jour" selon le ministère de la Santé, suite à la grève administrative d’une semaine dans les hôpitaux tunisiens qui a débuté hier lundi 22 septembre.
Ce n'est pas un service gratuit, ce sont des pertes de l'Etat “Cette grève dans les hôpitaux en Tunisie est une première dans l’histoire, c'est la première fois que nous avons une grève administrative. Le ministère de la Santé n’a même pas reçu un préavis de la part de l’UGTT ( l’Union générale tunisienne du travail)”, pour l’annoncer, affirme l’attaché de presse du ministère Chokri Nafti. D’après lui, cela a pour conséquence des coûts énormes, soit “500 mille dinars par jour minimum”, estime-t-il. “Ceci concerne seulement les inscriptions externes. Par ailleurs, les analyses, scanners, et toutes les autres opérations internes coûtent encore plus chères”. C’est l’État donc le citoyen, le contribuable, qui paie ces frais de grève, souligne-t-il. Ce n'est donc pas une "gratuité" mais des pertes qui se répercutent sur les Tunisiens. En outre, ces 500 mille dinars par jour perdus constituent la somme approximative pour la rémunération des employés, des gardiens, de l’administration, précise M. Nafti. Négociations en cours pour résoudre le litige Selon le ministère de la Santé, les négociations sont en cours avec l'UGTT sachant que des points de désaccords ont été dépassés, à l’exception d’une prime spéciale des agents d’établissement qui n’a cependant pas encore débattue, au cours des discussions entre les parties prenantes, "dans le cadre des négociations 7+7".Nadia Dejoui
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