Manifs pour Gaza : BHL fustige "les djihadistes du dimanche"

Manifs pour Gaza : BHL fustige "les djihadistes du dimanche"
Terrorisme
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De la campagne médiatique tendant à criminaliser les manifestations de soutien à Gaza en France, on peut retenir cette semaine, sur le site La règle du jeu, un article assez représentatif. Son auteur, Bernard-Henri Lévy, y dénonçait mardi 15 juillet, les agressions « pogromistes » contre une synagogue parisienne par des groupes pro-palestiniens, lors des manifestations de soutien à Gaza du dimanche 13 juillet. L’article commence en ces termes : « Ainsi donc il s’est trouvé des milliers d’hommes et de femmes pour, ce dimanche, à Paris, sous couvert de  "défense de la Palestine ", s’en prendre à nouveau aux juifs. » Puis l’auteur de L’Idéologie française s’étonne que ces manifestants réagissent de manière aussi emportée, tandis qu’ils ne sont « jamais là » quand Bachar massacre quotidiennement le peuple syrien : « A ceux d’entre eux, s’il y en a, qui avaient réellement à cœur, enfin, la cause de Gaza et qui défilaient sous des banderoles évoquant les dizaines d’innocents tués depuis qu’a commencé la contre-offensive israélienne, on n’aura pas la cruauté de demander pourquoi ils ne sont jamais là, jamais, sur le même pavé parisien, pour pleurer, non les dizaines, mais les dizaines de milliers d’autres innocents tués, depuis trois ans et demi, dans cet autre pays arabe qu’est la Syrie. » Pour justifier les offensives d’Israël, BHL avance l’argument de la défense légitime : « Il n’y a pas agression, mais contre-attaque d’Israël face à la pluie de missiles qui, encore une fois, s’abattaient sur ses villes et qu’aucun Etat au monde n’aurait tolérés si longtemps. » Et à la suite d’une implacable démonstration, vient le rapprochement classique et prévisible entre ces manifestants et le terrorisme : « Je doute que ces remarques puissent avoir quelque effet sur les djihadistes du dimanche, toujours les mêmes, qui, un jour, déplorent qu’on les empêche de rire avec Dieudonné; un autre qu’on leur interdise de dire leur respect pour Mohamed Merah ; et, un autre, que la diplomatie française ne se range pas comme un seul homme derrière les « indignés » pro-Hamas. » Sans doute Bernard-Henri Lévy, en écrivant cet article, n’était-il pas au courant des violences commises ce jour-là par les pro-israéliens et la ligue de la défense juive, qu’on peut consulter sur ce lien.



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