On entre de plain-pied dans la période électorale législative. Celle-ci impose ses règles à commencer par l’obligation faite aux médias de garantir le pluralisme politique et surtout l’obligation d’équité entre les partis et les personnalités politiques.
Les élections législatives étant fixées pour le 26 octobre, le pays est entré, depuis hier, dimanche 6 juillet dans ce qu’on appelle la période électorale législative qui s’étend jusqu’au scrutin du 26 octobre et la proclamation des résultats.
Cette période s’échelonne entre la pré-campagne (du 6 juillet au 3 octobre), la campagne proprement dite (du 4 au 24 octobre), le silence électoral (le 25 octobre) et le jour du vote (26 octobre).
Pendant la pré-campagne, les médias sont dans l’obligation de garantir le pluralisme politique et l’égalité dans l’accès aux médias pour tous les partis et toutes les personnalités politiques sachant que les candidatures aux législatives seront ouvertes du 22 au 29 août.
Suivra ensuite la campagne électorale qui s’étend du 4 au 24 octobre pendant laquelle les médias sont tenus d’ouvrir leur tribune à toutes les listes électorales en fonction de leur nombre.
La période de silence électoral (du 25 au 26 octobre) sera caractérisée par l’interdiction de toute publicité politique ou campagne électorale, ainsi que les débats et les couvertures médiatiques des activités des listes électorales jusqu’à la fermeture des bureaux de vote, comme indiqué plus en détail par la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA).