France - Le service d’ordre d’Ennahdha accusé d’agressions

France - Le service d’ordre d’Ennahdha accusé d’agressions
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Un communiqué du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie a fait état de violences, samedi dernier, lors de la tenue d’un meeting au Palais des Congrès de Montreuil par l’Association des Tunisiens pour la démocratie et le développement. Meeting auquel a notamment participé le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi.Et c’est la présence d’Ennahdha qui a poussé des citoyens tunisiens résidents en France à organiser un rassemblement de protestation contre la politique d’Ennahdha et de Ghannouchi, non loin du lieu du meeting, selon le communiqué du CRLDHT. «Fidèles à leur tradition, les membres du service d’ordre du meeting de Ghannouchi ont agressé verbalement et physiquement les citoyens tunisiens participants à ce rassemblement de protestation, ont arrachés et déchirés les affiches et les pancartes dans le but d’empêcher la tenue du rassemblement. Monsieur Anis Mansouri, organisateur du rassemblement, a été pris à partie et qui plus est menacé par des membres du service d’ordre avant de rebrousser chemin vers la salle du meeting», souligne le Comité. «Le CRLDHT condamne fermement l’attaque contre le rassemblement et les menaces formulées à l’égard de monsieur Anis Mansouri. C’est une entrave à la liberté de manifester qui fait régner un climat de violence à la veille des échéances électorales prévues en Tunisie. Ces méthodes d’intimidations, de violences et de menaces nous rappellent amèrement celles jadis utilisées par les hommes de main et les sbires de Ben Ali et de l’ex-RCD». Monsieur Anis Mansouri, en tant qu’organisateur du rassemblement, a déposé plainte auprès des autorités compétentes contre l’Association des Tunisiens pour la Démocratie et le Développement, organisatrice du meeting et donc responsable des agissements de «ces gros bras membres de son service d’ordre». Dans son communiqué, le CRLDHT exprime sa solidarité avec les citoyens tunisiens venus s’exprimer pacifiquement dans le cadre d’un rassemblement pourtant légal et autorisé ; met en garde contre toute forme d’entrave à la liberté d’expression, d’organisation et de réunion tant en Tunisie qu’en France ; dénonce l’usage de la violence ; exprime sa solidarité avec monsieur Anis Mansouri et lance un appel à tous les démocrates à la plus grande vigilance contre toutes les violences qui viendraient entraver le déroulement des prochaines compagnes électorales.



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