L’ancien général à la retraite Rachid Ammar a affirmé avoir félicité Ali Seriati, ancien directeur de la Sécurité présidentielle, suite à sa libération, le 17 mai 2014.
Dans une déclaration accordée au journal Attounissia, Rachid Ammar a précisé avoir téléphoné, le 18 mai dernier, au fils, Samir Seriati, sauf que ce dernier lui a indiqué que son père est tout près de lui et a fini par lui passer le téléphone.
«J’ai félicité M. Ali pour sa libération», a déclaré Rachid Ammar. L’ancien général a rappelé aussi qu’Ali Seriati a été son enseignant à l’Académie militaire et que leur longue relation est basée sur le respect mutuel.
«Je ne suis pas un juge pour accabler ou innocenter Ali Seriati, a-t-il poursuivi. C’est une question qui est de la prérogative de la justice, et que je me réserve d’évoquer. Mais, humainement, je suis un militaire et j’ai profondément adhéré aux valeurs, principes et morales de l'Armée. La communication avec Samir Seriati est un acte ordinaire pour le féliciter du retour de son père».
Rachid Ammar a indiqué, aussi, qu’il avait tenté d’aider la famille Seriati dans le règlement de «certaines questions familiales» sans «s’ingérer» dans la justice. «Samir Seriati n’hésitait pas à me contacter dès qu’il se trouvait en difficulté, et j’éprouve de l’estime pour ce qu’il a fait afin de défendre son père, a-t-il souligné. J’ai aidé la famille d’Ali Seriati sans rien attendre en retour et c’est à la justice de trancher et non pas Rachid Ammar ou toute autre personne».
