Tunisie - Des migrants tunisiens quittent la France pour 5000 euros

Tunisie - Des migrants tunisiens quittent la France pour 5000 euros
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Quatre jeunes tunisiens ont obtenu une subvention de départ entre 4000 et 6000 euros (soit entre 8800 dinars et 13.200 dinars) et  pour la réalisation de leurs projets entrant dans le cadre du dispositif de réinsertion économique - mis en place dans le cadre d’une convention entre l’Office  français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et l’Agence nationale pour l’Emploi et le Travail indépendant (ANETI) – destiné aux ressortissants tunisiens ayant vécu en France et qui ont, volontairement, choisi de se réinstaller en Tunisie.Ces quatre jeunes ont défendu leurs projets, le 16 mai 2014 à Zarzis, devant un comité de sélection composée d’experts, d’élus et de représentants de la société civile, et en présence de l’ambassadeur de France François Gouyette, du directeur général de l’OFII, Yannick Imbert venu spécialement de Paris, mais aussi du ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi Hafedh Laamouri. A l’issu des délibérations, les projets de Mongi Kardemine (élevage bovin), Sayeh Miladi (vente d’alimentation pour le bétail), Mohamed Mtimet (projet de photographe vidéaste spécialisé dans les cérémonies familiales) et Mohamed Ben Mohamed (pizzeria), ont été validés par le jury. Tous avaient du répondre à des questions portant sur leur parcours, leurs qualifications, leur plan d’affaires et leur apport personnel, l’aide qu’il peuvent recevoir de leur entourage ou encore le nombre d’emplois envisagés. Les membres du jury ont vérifié la motivation des entrepreneurs, évalué la rentabilité des projets et se sont assuré qu’ils s’inscrivent bien dans le cadre de l’économie formelle. Avec ces quatre projets approuvés, ils sont, en tout, 97 micro-entrepreneurs, établis à Zarzis,  à avoir obtenu une subvention financière dans le cadre du dispositif de réinsertion économique. Au niveau national, 300 projets (d’agriculture, d’élevage, d’artisanat, de restauration, ou de services, etc.) ont pu voir le jour grâce à ce dispositif, avec une subvention de 5300 euros (l’équivalent de 11.800 dinars) et un suivi renforcé pendant un an. D’après l’ambassade France, ces projets ont généré près de 500 emplois. Des migrants ou "harragas" déclarés bénéficient de ce projet ? A noter que l'Office français pour l'immigration et l'intégration (OFII) avait approuvé, le  25 février 2014, le cofinancement de 27 projets d’immigrés clandestins tunisiens de retour, volontairement, en Tunisie. Cet accord, qui avait été approuvé dans la municipalité de Ben Guerdane (Gouvernorat de Médenine), prévoit l’octroi, par l’OFII d’une aide de 12.000 dinars pour chaque immigré clandestin tunisien, qui s’est manifesté dans un délai maximum de six mois après son retour volontaire, afin qu’il lance son propre projet dans sa région. Les clandestins expulsés ne sont pas concernés par cet accord.



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