Des organisations appellent Mehdi Jomaa à révoquer le Consul général de Tunisie à Paris

Des organisations appellent Mehdi Jomaa à révoquer le Consul général de Tunisie à Paris
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L’Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), l’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT), l’Association Interculturelle de production, de Diffusion et de Documentation Audiovisuelles (AIDDA) appellent le gouvernement de Mehdi Jomaa à procéder à la révocation du Consul général de Tunisie à Paris. Dans une pétition lancée, ces associations et organisations de la société civile, des personnalités en Tunisie et à l'Étranger demandent, sur la base de leurs nombreux appels afin de mettre fin aux nominations partisanes, la révocation de Karim Azouz, qui constitue, selon eux, «de par son appartenance politique comme responsable du parti Ennahda en France, un véritable passe-droit et une entrave grave au fonctionnement du Consulat général de la Tunisie à Paris (…)», indique un communiqué Tarek Ben Hiba, conseiller régional Front de Gauche Ile-de-France, et militant associatif de l'immigration autonome et démocratique. «Nous avons dénoncé cette situation depuis sa nomination et nous demandons que le nouveau gouvernement provisoire de Mr Mhhdi Jomaa - fidèle à la feuille de route du dialogue nationale - prenne ses responsabilités pour que cette situation change. La révocation du Consul général de Tunisie à Paris s’impose de toute urgence pour redonner aux Tunisien(ne)s la confiance dans les institutions consulaires et diplomatiques avant l’organisation des prochaines élections libres démocratiques et transparentes», ajoute-t-il. Karim Azouz, chef du bureau d’Ennahdha à Paris, avait été nommé Consul général de la Tunisie à Paris en octobre 2012 alors qu'il n’avait jamais exercé d’activités diplomatiques auparavant. Mais aussitôt après sa nomination, une pétition «Non à la nomination partisane et partiale au poste de consul général de Tunisie à Paris» avait été lancée par le Collectif tunisien pour la défense des libertés (CTDL), arguant le fait que sa position partisane va à l’encontre de la neutralité qu’impose son poste.



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