Ayoub Massoudi se lâche : «Mansar un ‘affamé’ qui séjourne à Paris au frais du contribuable»

Ayoub Massoudi se lâche : «Mansar un ‘affamé’ qui séjourne à Paris au frais du contribuable»
National
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Le passage du porte-parole de la présidence, Adnen Mansar, dans l’émission «A celui qui ose seulement», sur Attounissiia TV, dimanche dernier, n’est pas passé inaperçu. Après l’ancien ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi, c’est au tour d’Ayoub Massoudi, ancien conseiller en communication du président de la République, de répondre aux déclarations de Mansar. Dans un statut Facebook, publié hier soir, Massoudi s’est attaqué frontalement à ce dernier, n’oubliant pas au passage, d’insulter carrément Moncef Marzouki, traité de «fou» et de «tartour». «Certes, je suis un néophyte dans le domaine de la politique, mais je suis fier de mes positions, de mon audace et de mon opposition, exprimée à plusieurs reprises, aux décisions et positions du «fou de Carthage», que j’avais affronté alors que toi et tes semblables, dans le cabinet, vous trembliez de peur devant les incartades de votre «tartour», par crainte de perdre vos postes et vos privilèges», a-t-il répliqué aux propos de Mansar, qui avait déclaré qu’il était, au sein du cabinet présidentiel, l’unique personne, au côté d’Aziz Krichène, à avoir de l’expérience en politique. Mansar avait affirmé, aussi, que Massoudi ne détient rien qui puisse accabler la présidence de la République. «Je suis un néophyte mais je suis fier de mon départ de la présidence de la République quand cette dernière était devenue l’arrière-cour d’Ennahdha et que ses conseillers étaient devenus les fayots de leur bienfaiteur», a ajouté Massoudi. La langue déliée, il a accusé, également, Mansar d’avoir profité, avec sa famille, d’un séjour à Paris, «offert» par Imed Daïmi (ancien chef du cabinet présidentiel et actuellement secrétaire général du Congrès pour la République), et, surtout, financé par le budget de la présidence. Ce séjour serait, d’après Massoudi, une compensation suite à l’extradition de Baghdadi Mahmoudi, effectuée en dépit de l’opposition de Moncef Marzouki. «On m’avait proposé, aussi, ce cadeau empoisonné, mais je l’ai refusé car je ne suis pas un affamé», a soutenu Massoudi. Pour rappel, Ayoub Massoudi avait démissionné de son poste de conseiller en juin 2012. Il a été condamné, en novembre 2013, à trois mois de prison avec sursis, pour «dénigrement de l’armée et atteinte aux hauts responsables de l’institution militaire». Il avait accusé, en effet, le Général Rachid Ammar, et le ministre de la Défense de l’époque, Abdelkrim Zbidi, de «trahsion» pour ne pas avoir alerté le président de la République de l’extradition, à son insu, de Baghdadi Mahmoudi.




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