Demain on fêtera officiellement la nouvelle Constitution, puisqu’une cérémonie est prévue à l’occasion, à laquelle assisteront plusieurs invités de marque, dont notamment le président français, François Hollande.
Aussi, Human Rights Watch en a-t-elle profité pour mettre le nouveau Gouvernement et la Présidence à l’épreuve, en annonçant que «les responsables tunisiens doivent profiter de cette manifestation pour libérer les personnes condamnées en vertu de lois violant les droits de l’homme».
HRW n’a pas hésité en effet à demander, à travers un communiqué, l’annulation pure et simple de ces condamnations, tout en précisant que le blogueur Jabeur Mejri doit être libéré, se reposant sur les nouveaux textes de la Constitution abrogeant des lois répressives, concernant essentiellement la liberté d’expression.
l’organisation humanitaire en appelle également au président de la République, d’autant que ce dernier aurait insinué lors de son passage à l’ONU «qu’il attendait le moment opportun pour libérer le blogueur», condamné en 2012 pour sept ans et demi pour avoir nui à l’ordre public et aux bonnes mœurs...
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