La ministre du Tourisme va «s’attaquer» au sud et miser sur le Festival de Carthage

La ministre du Tourisme va «s’attaquer» au sud et miser sur le Festival de Carthage
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La désormais très populaire ministre du Tourisme, Amel Karboul, ne partira pas. Le Premier ministre Mehdi Jomaa ayant refusé sa démission, elle peut s’atteler d’ores et déjà à sa tâche, celle de sauver un tourisme en dégringolade voire carrément en décrépitude. Ses priorités, le développement du tourisme dans le sud du pays et l’organisation d’une grandiose manifestation dans le cadre du cinquantenaire du Festival de Carthage, cette année. Mais ce n’est pas pour autant que la ministre va délaisser les autres activités touristiques. Amel Karboul veut radicalement changer l’image de la Tunisie à l’étranger. «Aujourd’hui, la Tunisie est perçue comme un pays sale, sans sécurité ni culture, arriéré, etc. et il faut changer cette image», déclare-t-elle. Elle dit être venue pour travailler laissant derrière elle un poste de PDG d'une grande entreprise et deux filles de 5 et 10 ans à Londres. Elle dit avoir besoin du soutien de tous les Tunisiens et demande qu’on la laisse bosser et exprime une volonté de travail et de planification. «On m'a demandé de sauver la saison, je veux sauver les 20 prochaines», affirme-t-elle pour illustrer son envie. Cela commencera par une visite de terrain à Tozeur, dans le sud du pays, un «chantier» dont elle veut s’attaquer en urgence. Autre chantier urgent, le Festival de Carthage. Bien que relevant du ministère de la Culture, Amel Karboul y voit une formidable opportunité pour organiser une fête grandiose et redorer l’image de la Tunisie et «frapper un grand coup». Dans le cadre du cinquantenaire du festival, elle prévoit d’ailleurs une manifestation exceptionnelle, en concertation avec le ministre de la Culture Mourad Sakli, avec lequel elle doit se réunir dès la semaine prochaine à ce sujet.



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