Rachid Ammar, «l’homme qui dérange», promet un grand déballage

Rachid Ammar, «l’homme qui dérange», promet un grand déballage
National
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Le général Rachid Ammar est revenu sur le devant de la scène à la faveur d’une polémique engagée lors d’une émission de TV diffusée sur Attounissia TV et au cours de laquelle le général Ahmed Chabir a déclaré que le général Rachid Ammar n’était qu’«une image médiatique» et qu'il n'a jamais refusé l'ordre de tirer sur les manifestants lors des événements de janvier 2011. Une version réfutée aujourd’hui, dans une interview de Rachid Ammar publiée par le journal Attounissia et dans laquelle l’ex-chef d'Etat-major des trois armées réplique aux propos d’Ahmed Chabir en l’accusant de jouer le jeu de certaines parties mais en indiquant ne pas vouloir tomber dans le piège de la polémique inutile et en annonçant qu’il allait parler en temps voulu pour répondre à Ahmed Chabir. Dans cette même interview, le général Rachid Ammar en a profité pour répondre à Mezri Haddad, ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’Unesco, en niant les propos de ce dernier qui l’accuse d’être à la solde des renseignements américains. Dans une déclaration à la radio Cap FM, Mezri Haddad a également confirmé l’existence des snipers lors des événements de janvier 2011 et accusé Rachid Ammar de les avoir exfiltré vers un autre pays une fois leur mission accomplie. En réplique, Rachid Ammar a juste ajouté qu’il était devenu quelqu’un de dérangeant pour certaines personnes «craignant» de le voir se présenter aux prochaines élections présidentielles. Il estime être devenu une cible dans ce qu’il appelle une campagne électorale anticipée mais a choisi de ne rien dire pour l’instant tout en promettant un grand déballage et des révélations avant les élections.



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