Ces députés pour lesquels la Tunisie n'est qu’une résidence secondaire

Ces députés pour lesquels la Tunisie n'est qu’une résidence secondaire
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Ils sont décidément nombreux les honorables députés issus des élections du 23 octobre 2011 qui ont leur résidence principale à l'étranger et se contentent d'une résidence secondaire tunisienne pour y mener à bien leur mandat. Le cas le plus visible est bien entendu celui de Maherzia Laabidi, vice-présidente de l'ANC, dont le mandat aura coûté une véritable fortune au peuple tunisien. Ils sont d'autres dans son cas et même s'ils reviennent moins cher au trésor tunisien, ils devraient contribuer plus vite à l'achèvement de la rédaction de la constitution. Depuis ses débuts, l'ANC a été confrontée à des crises dues à l'absentéisme, les salaires jugés trop élevés et le rendement insuffisant de ses membres. Maintenant que le dialogue national va se tourner vers le volet constitutionnel, verrons-nous enfin une éthique digne de la révolution régner sur l'ANC ? Coïncidence troublante, l'assemblée vient de voter l'annulation de la taxe sur les voitures et les résidences secondaires, des mesures qui, tout en privant le trésor de ressources fiscales légitimes, ne profitent nullement aux classes populaires et moyennes mais bien aux catégories aisées de la nouvelle nomenklatura.



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