Les jihadistes de Syrie, dans nos murs, dès la semaine prochaine ?

Les jihadistes de Syrie, dans nos murs, dès la semaine prochaine ?
National
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Ils sont bien plus nombreux que les 3500 recensés sur place. Plus de la moitié aurait trouvé la mort soit dans les combats soit en détention. Les autres continuent encore à se battre (un millier environ) ou croupissent dans les prisons du régime de Bachar. Aujourd’hui, quoique des candidats au jihadisme passent encore nos frontières avec la bienveillance des autorités, leur nombre a sensiblement baissé, les choses ayant particulièrement changé depuis que le Qatar a lâché son organisation terroriste (Al Qaïda) sur le régime syrien. Naturellement, les pays qui auront à souffrir de ce retournement de situation, sont ceux qui, comme la Tunisie ont déclaré la guerre à Bachar et envoyé via leurs gouvernements, des jihadistes en Syrie. Empêtrée dans le terrorisme avec des horizons faits d’attentats, d’explosifs et de kamikazes, la Tunisie devra accueillir les contingents de guérilleros aguerris, rompus au combats et n’ayant rien des «amateurs» des tentatives d’attentats de Sousse et du Mausolée Bourguiba. Bachar se fera un plaisir, maintenant qu’il est au courant de la situation dans notre pays, de nous les réexpédier, mais sans mode d’emploi. Selon différentes sources, un premier contingent de 200 jihadistes va arriver d’ici les premiers jours de novembre. En attendant, il y en a qui rentrent par leurs propres moyens, tel le jeune qui allait installer une bombe au mausolée Bourguiba et dont la mère a témoigné à l’agence TAP. Une chose est sûre, c’est que ces jeunes ne font, vraisemblablement, l’objet d’aucun suivi de la part des autorités à leur retour du front syrien et ne sont ni inquiétés, ni surveillés, par sécurité, par la police. En sera-t-il de même pour les futurs FCR du jihadisme ? Tout dépendra de la volonté des gouvernants et principalement le parti au pouvoir. Si certains de ses membres ont organisé l’envoi de guerriers en Syrie, il aura au moins la correction de les laisser courir pour le grand malheur du peuple tunisien.



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