Bhiri et son frère visés par une vidéo obscène ?

Bhiri et son frère visés par une vidéo obscène ?
National
print



Une vidéo controversée est apparue il y a sept heures sur une page facebook appelée Radio Tunis World et dans laquelle il serait question de Neji Bhiri filmé dans des postures indécentes. Dans cette vidéo annoncée comme la preuve d’un nouveau scandale frappant Neji Ben Abdallah Bhiri, frère du ministre de la Justice Noureddine Bhiri, on peut apercevoir (les images étant de très mauvaise qualité) un homme en compagnie de jeunes gens dont il est difficile de fixer l’âge et surtout de la drogue. Rien n’indique précisément qu’il s’agit de Neji Bhiri dans la vidéo bien que sa carte d’identité soit zoomée, mais le message ne suscite aucun doute sur les visées de cette vidéo, diffusée dans un contexte politique très difficile et visant en premier lieu à atteindre le ministre de la Justice. Si le contenu de ladite vidéo dégage beaucoup de dégoût et de révolte, il est toutefois difficile de préciser quand a été réalisée cette vidéo. Signalons également que sur les réseaux sociaux, les avis restent partagés, certains, révoltés veulent punir l'impunité alors que d’autres n’ont pas daigné visionner cette vidéo qui fait déjà scandale sur la Toile. Rappelons que Neji Bhiri est connu pour avoir fait de la prison pour pédophilie, impliquant avec lui son frère dans une polémique en rapport avec sa libération lors de l’amnistie du 14 janvier 2012. L’an passé, le ministre de la Justice, avait en effet fait bénéficier 3868 détenus de l’amnistie spéciale en annulant ou en réduisant leurs peines et en faisant bénéficier quelques 4976 autres de la liberté conditionnelle, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la Révolution. Cette décision avait suscité la colère des internautes étant donné que le frère du ministre figurait parmi les détenus ayant bénéficié de cette amnistie. Condamné à 11 ans de prison, il avait été libéré après 4 ans de détention après avoir été inculpé pour pédophilie et pour le viol d’un enfant à Jbeniana.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Mohamed Boughalleb condamné à six mois de prison

Suivant