Vite on est pressés ! - Le Mercato politique tourne à la déroute

Vite on est pressés ! - Le Mercato politique tourne à la déroute
National
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Pourquoi tout le monde parle de politique comme si c’était de sport, puisque les reporters du foot sont devenus des chroniqueurs politiques, puisqu’au sommet de l’Etat on parle de démission comme si l’on était à la tête d’une association sportive et non pas d’une République, pourquoi ne pas parler de Mercato politique au lieu de remaniement ministériel ? Pourquoi ne pas parler de limogeage plutôt que de mise en réserve de la République ? Pourquoi ne pas parler de hooliganisme plutôt que de violence politique ? Pourquoi ne pas dire «botter en touche» plutôt que «les négociations n’ont pas abouti» ? Depuis sept mois, le Mercato politique tourne en rond, se mord la queue et dérape. Depuis sept mois, le huis clos des états-majors politiques continue avec un résultat aussi nul qu’un triste 0 à 0, après prolongations. Vont-ils se mettre à tirer des penalties pour savoir qui sera qualifié pour un ministère ? Les ministrables vont-ils s’en remettre à des agents (de joueurs) ? Ceux qui sont déjà vendus, revendus et soldés trouveront-ils preneurs ? Mystère au marché des bavards en tout ! Comme si le Mercato politique virait à la déroute. Et si le mot «déroute» ne suffirait pas, on pourra aussi se servir de «farce, «ridicule» ou «débandade»…



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