Libéré hier, le décès du salafiste Mohamed Bakhti confirmé aujourd'hui

Libéré hier, le décès du salafiste Mohamed Bakhti confirmé aujourd'hui
National
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Après le décès du salafiste Béchir Golli, des suites d'une grève de la faim, survenu dans la soirée du jeudi 15 novembre 2012, le ministre de la Justice Noureddine Bhiri s'est finalement exprimé, hier, lors d’une conférence de presse, au sujet des salafistes arrêtés suite à l'attaque de l'ambassade US. Car à l'instar de Béchir Golli, un autre salafiste Mohamed Bakhti avait aussi entamé une grève de la faim, et ce depuis 50 jours, alors qu'il était en prison. Des informations avaient déjà annoncé sa mort, hier, mais elles ont été démenties. Vendredi 16, en fin de journée, Noureddine Bhiri avait même annoncé sa libération. Mais ce matin, loin de la prison, dans le Centre d'assistance médicale d'urgence de Montfleury, sa mort a été confirmée. En dépit du fait qu'ils ont participé directement ou indirectement à l'attaque sur l'ambassade d’US à Tunis, et qu'ils ont refusé toute intervention médicale, il est inadmissible qu'aujourd'hui, des Tunisiens meurent dans des conditions pareilles. Leur avocat, Saif Edine Makhlouf, a dénoncé la situation actuelle de la prison et notamment « le fait qu'ils n'ont pas été bien soignés ni bien traités, le médecin ne les consultait qu’une fois tous les 5 jours », selon les précisions de l'avocat, sur les ondes de Mosaique FM. Suite à cela, le Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés a "exigé un rapport médical neutre et a souligné la nécessité du respect des droits de l’Homme dans les prisons et les centres de détention préventive selon les normes internationales en la matière ". Le parti de l’union nationale patriotique libre et Hamma Hammami, président du Front populaire, ont aussi appelé l'ouverture d'une enquête. Pour plusieurs, ce Tunisien est sorti à temps pour mourir en dehors des geôles et de la honte de ce qu'est devenue la révolution du 14, loin de la manipulation des partis, proche des siens.



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