Depuis quelque temps déjà, les agressions contre les forces de l’ordre ne cessent de se succéder.
Hier, à la Cité Ettadhamen, un commandant de l'unité d'intervention de la Garde nationale a été victime d'une agression à l’arme blanche et a été atteint au niveau de l’œil par un individu qui a ensuite pris la fuite.
Cette agression n’est que la dernière d’une série d’autres agressions qui se sont bizarrement multipliées dans la zone de la Manouba, Cité Ettadhamen, Ksar Said, Mnihla, etc. Et à force de se répéter, ces agressions ne deviennent plus des cas isolés, mais plutôt des actes en série qui touchent les forces de l’ordre, très contestées par les salafistes depuis les événements de Douar Hicher.
Plus récemment, un agent de la Garde Nationale a été agressé par deux présumés salafistes qui voulaient s’emparer de sa carte de service et carrément le kidnapper.
La semaine dernière, le chef du district de Mnihla a aussi été atteint au visage par une arme blanche et les agresseurs courent toujours.
Selon le porte-parole de l'Union des syndicats des agents des forces de l'ordre, Imed Belhaj Khelifa, 600 agents des forces de l'ordre ont été agressés en trois mois, mais ce qui intrigue, c’est qu’aucune arrestation n’a été annoncée jusqu’à présent alors que les forces de l’ordre n’ont pas l’habitude d’être aussi déstabilisées par ce genre d’actes, commis de surcroit contre leurs membres !
