3 morts suite aux vraies fausses intempéries !

3 morts suite aux vraies fausses intempéries !
National
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Les intempéries qui ont frappé la Tunisie ont été, encore une fois, accompagnées de victimes et de dégâts matériels. Des pluies abondantes se sont, en effet, abattues sur tout le pays faisant des victimes dans le Grand-Tunis où trois morts auraient été comptabilisés. Depuis hier soir, le temps s’est transformé pour laisser place à des pluies diluviennes et des vents forts, le tout accompagné d’éclairs à répétition (voir en bas de page la vidéo du bulletin principal d'informations d'hier soir sur TV NAT). Des informations ont même circulé sur la mort de deux personnes par électrocution. Une information confirmée par la radio Mosaique FM qui a annoncé, ce matin, la mort de trois personnes par électrocution d’après des sources médicales. Selon nos propres sources médicales, l’un des décédés est un jeune homme de 30 ans qui a été électrocuté par un câble à la rue Mongi Slim (près de la rue Zarkoun), hier soir. Son corps est actuellement à l’hôpital Charles Nicolle. Hier soir, la situation est devenue alarmante à de nombreux endroits de la capitale. Du côté de la Manouba et de la cité Ettadhamen, des maisons ont été inondées, dans le gouvernorat de Ben Arous le niveau de précipitation a atteint les 50 mm, la Route de Bizerte entre la Cité Intilaka et Mnihla s’est transformée en fleuve bloquant tous les véhicules, le quartier de Sidi El Bechir à Tunis a été inondé, des voitures ont été endommagées, sans évoquer les risques de glissements de terrain, etc. Et pourtant, l'Institut National de la Météorologie avait minimisé cette tempête en se contentant de démentir les informations publiées par le site européen des prévisions météorologiques ''Estofex", qui avait prévu, lundi soir, des orages sur la Tunisie et l'Algérie à partir de mardi après-midi et mercredi. Selon "Estofex", ces orages devaient être accompagnés de vents forts et de pluies abondantes. L'Institut National de la Météorologie avait jugé que la situation climatique pouvait être considérée comme normale et que les perturbations climatiques en Tunisie quelque soit leur intensité, ne pouvaient être assimilées à des ouragans comme annoncés sur les réseaux sociaux. L'Institut National de la Météorologie s’est contenté d’annoncer des précipitations, des chutes de grêle, une baisse des températures, des vents forts allant de 50 à 70 km/h sur les régions côtières et une mer agitée et violente. Mais à aucun moment, l’INM a mis en garde les Tunisiens de risques d’inondations ou de violents éclairs pouvant causer des drames comme cela vient de se passer. Nous sommes en droit de nous poser des questions sur la gestion de cette "catastrophe". Avec trois morts, ce n’est plus une simple tempête et l’INM aurait du, comme dit précédemment, mettre en garde contre les risques. Nous sommes également en droit de nous demander où est la cellule de crise permanente pour la gestion des catastrophes naturelles, projet annoncé par le président de la République Moncef Marzouki, le 14 février dernier suite à la vague de froid qui s’était abattue l’hiver dernier sur le pays. Un projet destiné à coordonner l'action de toutes les autorités afin de prévenir d'éventuelles crises dans le futur. Et le futur… C’était hier !




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