Tahar Hmila : «je demanderai à l’ANC de soumettre Moncef Marzouki à un examen médical» !

Tahar Hmila : «je demanderai à l’ANC de soumettre Moncef Marzouki à un examen médical» !
National
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Tahar Hmila vient de mettre les pieds dans le plat même s’il n’est pas rare que Tahar Hmila, député à l’Assemblée nationale constituante et membre du CPR, s’emporte contre ses adversaires et ses partisans avec lesquels il ne partage pas les mêmes opinions et vis-à-vis desquels il a des réserves sur les choix et la ligne de conduite. L’interview, livrée hier à la radio Cap FM, ne déroge pas à la règle, sauf que cette fois-ci, il est allé plus loin dans ses jugements et ses critiques. Lors de cette interview, Tahar Hmila confirme sa démission du CPR, qui selon lui, vit ses derniers jours en vertu des mésententes internes, de l’effondrement de ses structures et l’éparpillement de ses cadres. Il a annoncé qu’il ne rejoindrait pas « Nidaa Tounes », comme l’ont annoncé certains médias, mais qu’il avait l’intention de fonder son propre parti. Au sujet du Président Marzouki, qu’il n’a cessé de critiquer pour avoir accepté le poste de Chef d’État sans pouvoirs réels, il considère qu’il n’a pas la stature d’un homme politique en mesure de prendre les décisions qu’il faut et d’apporter une contribution effective à la gestion des affaires communes. Au motif que la Tunisie mérite un chef d’État capable de traduire dans les faits les objectifs de la révolution et que l’actuel Président ne fait pas l’affaire, Tahar Hmila l’appelle à démissionner pour se consacrer à son domaine de prédilection, celui des droits de l’homme, et de laisser la place à une autre personne qui a l’expérience, la qualification et les moyens lui permettant de diriger efficacement les affaires de l’État. Il a ajouté que si le Président avait davantage d’attributions, il aurait pris des décisions désastreuses au détriment des Tunisiens et de l’intérêt de la Tunisie. Tahar Hmila est allé jusqu’à remettre en cause les facultés mentales du Président en déclarant qu’il allait demander à l’Assemblée nationale constituante de soumettre Marzouki à un examen médical pour évaluer ses aptitudes à occuper cette fonction au vue de ses initiatives maladroites. Il prévoit la même démarche vis-à-vis de Mustapha Ben Jaafar auquel il reproche le manque de responsabilité au niveau de la mission qui lui a été confiée à la tête de l’assemblée en faisant prévaloir son appartenance politique sur sa fonction institutionnelle.



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