Dans l’affaire des martyrs du Grand Tunis et comme on pouvait s’y attendre, le Tribunal militaire de Tunis a rendu aujourd’hui jeudi 19 juillet un verdict parfaitement logique, eu égard aux chefs d’accusation dont les principaux inculpés font l’objet : le président déchu, Zine El Abidine Ben Ali, jugé par contumace, écope de la peine maximum à savoir la réclusion à perpétuité. Quant à Ali Seriati, le juge l’a condamné à 20 ans d’emprisonnement. Pour sa part, Rafik Haj Kacem, l’ancien ministre de l’intérieur, il doit purger une peine de 15 ans de prison ferme.
Par ailleurs, le même tribunal a infligé à Adel Touiri (ex directeur général de la sûreté) et Jalel Boudriga (ex directeur général des unités d’intervention) une peine de 10 ans d’emprisonnement tandis que Abdelkrim Ben Ismaïl et Naceur Ajmi ont été condamnés respectivement à 12 et 20 ans de prison.
Seuls quatre inculpés ont bénéficié d’un non lieu à savoir Ahmed Friaâ (ex ministre de l’intérieur), Cherfeddine Zitoun, Rachid Abid et Larbi Krimi.